Chers ami(e)s, chers adhérent(e)s
A moins que vous ne débarquiez tout récemment de la dernière navette inter-galactique, vous avez sans doute remarqué que notre quotidien, notre routine étaient « légèrement » perturbés depuis quelques mois par un vilain virus tout autant que par des décisions incompréhensibles (et souvent fort contradictoires) de nos gouvernants…
Depuis mars dernier, nous nous morfondons, prenons le mal en patience, nous tournons en rond, pestons, enrageons parfois, en constatant, impuissants, que la destruction lente de ce qui participe grandement à notre qualité de vie est traitée comme un sujet de second rang par les pouvoirs publics comme par les médias.
L’activité économique est repartie, bon gré mal gré, les transports en commun circulent, les terrasses sont bondées, la TV peut recommencer à vendre ses pubs grâce au sport spectacle « à huis-clos », les français ont été invités à sauver l’industrie touristique pendant les deux mois d’été (le Puy du Fou est « à l’abri », soyez rassurés) mais la musique vivante, comme tous les autres arts qui s’exercent en public (théâtre, danse, arts de la rue…) est abandonnée à son triste sort. Les artistes mais aussi les techniciens, les prestataires et organisateurs sont au pied du gibet, attendant jour après jour la sentence fatale ou la grâce présidentielle.
Nous vous avons expliqué, dès le début du confinement, que la survie économique du Temps des Crises n’était pas en jeu puisque nous n’avons quasiment aucune charge fixe et pas de salariés à protéger mais cette situation d’incertitude permanente et cette inactivité forcée commencent vraiment à nous peser… une équipe qui ne joue pas (qu’il s’agisse de sport ou de musique) perd vite ses repères, sa cohésion et, souvent, son envie… surtout quand elle composée quasi-exclusivement de (fringants) vétérans, comme la nôtre.
Par ailleurs, nous savons (toutes les études et sondages semblent d’accord sur ce point) qu’un certain nombre d’entre vous ne reviendra pas de sitôt dans les salles de concert parce que la peur du virus (dans certains cas très légitime) restera plus forte que l’envie de « prendre du bon temps ». Personne n’en fera reproche aux « déserteurs », qu’ils soient rassurés, car nous sommes bien conscients des risques encourus comme de la puissance d’une propagande anxiogène qu’il sera très difficile d’annihiler par simple décret ministériel… la peur est installée pour longtemps, sans doute.
Nous avons donc décidé hier soir de maintenir notre Assemblée Générale à la date du 6 septembre (comme annoncé après l’annulation de Juin dernier) parce qu’il faut bien que nous échangions avec vous à propos de ces différents sujets, avant de décider de la suite que nous donnerons à nos activités, qu’il s’agisse de la saison « régulière » du Temps des Crises ou du festival BAR pour lequel nous nous posons également de nombreuses questions, à un mois et demie de la date prévue pour la sixième édition (2, 3 et 4 octobre prochain).
L’Assemblée Générale se tiendra donc, comme d’habitude, dans la « cour » du Temps des Crises ce qui permettra à chacun(e) de « garder ses distances ». Pour la suite, il nous semblait compliqué de préparer un repas collectif donc nous vous invitons à apporter vos victuailles pour un pique-nique plus ou moins partagé (barbecues et planchas seront à disposition ainsi que couverts et ustensiles, tables et chaises…) et la buvette du Temps des Crises sera ouverte, bien sûr.
Et après ce moment de convivialité… celles et ceux qui le souhaitent pourront assister à un concert « surprise », tradition oblige. Le groupe invité est une formation « locale » vue à plusieurs reprises dans des festivals-amis et qui nous plait beaucoup, beaucoup !
L’Assemblée Générale est ouverte à tous les adhérents à jour de cotisation (saison 2019/2020) et le programme de cette journée du 6 septembre sera donc le suivant :
A partir de 10 h 30.
Accueil des adhérents, émargement, café.
A partir de 11 h.
Assemblée Générale des Cinquantièmes Rugissants.
Rapport d’activité/Rapport moral
Rapport financier
Election du tiers sortant
Activité du Temps des Crises… perspectives et programmation saison 2020/2021 ?
Sixième édition du Festival BAR. Maintien ou annulation ?
Questions diverses.
Ce mail tient lieu de convocation et un formulaire de procuration est disponible ci-dessous. Formulaire à nous retourner (signé) par mail ou courrier, ou à remettre à votre mandataire, si vous n’assistez pas à l’Assemblée Générale.
A partir 13 h.
Apéro et pique-nique « partagé ».
Nous invitons celles et ceux qui le désirent à apporter un dessert mis en commun, komdab…
La buvette sera ouverte et quelques bricoles (fouées et légumes du jardin par ex) seront disponibles pour les « étourdis ».
A partir de 15 h.
Concert « surprise »
IMPORTANT
L’organisation de cette Assemblée Générale va générer quelques frais (provisionnés) pour l’association (café, apéro, concert).
Aussi, pour savoir où nous allons et éviter d’éventuels gaspillages, nous vous demandons expressément de nous faire savoir très très vite si vous participez ou si vous ne participez pas, en utilisant le formulaire de réservation qui sera mis en ligne sur le site www.letempsdescrises.fr ou par mail à letempsdescrises@orange.fr
D’avance, merci et à bientôt.
Les Cinquantièmes Rugissants.
Pas grand-chose à se mettre dans l’oreille pour présenter le nouveau projet « roots » du guitariste JAIME DOLCE, projet développé parallèlement au groupe INNERSOLE qui évolue davantage entre funk et blues-rock.
Nous avons terminé 2019 avec un superbe concert de Blues acoustique (ARNAUD FRADIN ROOTS COMBO) et quatre musiciens hors-norme dont un des maîtres français de l’harmonica, le sieur THOMAS TROUSSIER (je n’oublie pas non plus la géniale intervention de KAZ HAWKINS, nouvelle membre de l’association).
