BAD MULES – Dimanche 23 Septembre 2012 à 19 h.

C’est un groupe nantais, Malted Milk qui avait clos (et avec quel punch !) notre première saison, c’est aussi un groupe nantais Bad Mules qui ouvrira la deuxième dans une salle largement modifiée pendant l’été dans le but d’améliorer le confort de tous (spectateurs, artistes, et même organisateurs). Quelques petits travaux de peinture, de finitions et (surtout) un gros nettoyage sont encore prévus ce week-end mais nous serons fin prêts pour le jour J et vous pourrez découvrir un Temps des Crises new look.

Puisque nous redémarrons par un dimanche, nous avons repris la formule apéro/tapas qui avait été très appréciée en avril dernier et, le concert étant prévu à 19 h, nous pourrons vous accueillir dès 17 h.30 pour vous laisser le temps de découvrir les aménagements et de procéder aux adhésions et aux renouvellements d’adhésions, sans embouteillage à l’entrée.

Merci de penser à réserver par le formulaire du site ou par un mail à letempsdescrises@orange.fr pour nous permettre de gérer au mieux les achats de nourriture.

Nos invités du soir, Bad Mules sont des habitués des festivals comme des grandes scènes régionales, nationales et d’au-delà puisqu’ils ont participé, entre autres, au Festival International de Blues de Memphis. Pour les amateurs d’étiquettes, leur musique n’est pas vraiment facile à « loger » puisqu’elle se trouve au carrefour de nombreuses influences, du Blues évidemment, mais aussi du swing, du boogie, du swamp… le tout mitonné longtemps avec beaucoup d’épices et servi brulant par un quartet péchu et inspiré. Plus d’infos sur les loustics en suivant les liens ci-dessous :

http://www.zicazic.com/zicazine/index.php?option=cntent&task=view&id=9084

http://youtu.be/5UglLFTDVXM

– Dimanche 23 septembre. Concert à 19 h. Ouverture des portes à 17 h.30.

– Participation aux frais 10 € (+ adhésion obligatoire de 5 € pour ceux qui ne sont pas encore membres de l’association «Les Cinquantièmes Rugissants »). Sangria et tapas.

 

A très bientôt donc et… pensez à réserver !

 Nota bene. Si nous n’avons pas eu de remarques désagréables concernant le bruit pendant les concerts, il n’en est pas de même en ce qui concerne le stationnement… Veillez SVP à respecter les zones de stationnement indiquées sur le site, c’est très important pour l’avenir de l’aventure Temps des Crises. Merci

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Programmation première partie de la saison 2012/2013

Quelques dates sont déjà fixées pour la rentrée :

Dimanche 23 septembre à 19 h. Bad Mules (Nantes). Cousin germain de Malted Milk, ce groupe propose un Blues Boogie enrichi de multiples influences. Voir l’excellente critique de zicazic en suivant le lien ci-dessous :

http://www.zicazic.com/zicazine/index.php?option=cntent&task=view&id=9084

http://youtu.be/5UglLFTDVXM

Vendredi 19 octobre à 21 h. Nina Van Horn, que l’on ne présente plus, sera notre invitée et nous fera découvrir ses femmes du Blues, entourée d’un gang de « tueurs »

http://www.ninavanhorn.com/

Vendredi 9 novembre à 21 h. le Rockabilly sera au programme avec Burning Dust, groupe parisien familier des festivals et « concentres » de motards… le retour des années cinquante.

Samedi 24 novembre à 21 h. Premiers cadeaux de Noël avec deux Bluesmen d’exception sur notre scène :

Harrison Kennedy un vétéran de la scène Soul de Detroit

Dr Burt, un des « protégés » de la fameuse Music Maker Fondation… Roots, très roots.

Et quelques surprises ne sont pas à exclure…

A très bientôt.

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Le Temps des Crises fait « peau neuve ».

Mettant à profit l’intermède estival, nous avons entrepris quelques « petites » modifications en vue d’améliorer le confort des spectateurs comme des artistes…

La scène a été démontée et va être rehaussée (90 cms pour 30 précédemment) et les personnes de taille réduite (il paraît qu’il ne faut plus dire les petits) seront moins pénalisées qu’auparavant les soirs de grosse affluence. Et si Little Bob revient un jour, tout le monde pourra le voir…

Conséquence directe, nous avons supprimé le plafond de la scène pour que les musicos ne soient pas obligés de jouer à genoux (Bertrand Couloume, un des plus grands, pourra même sauter en l’air avec sa contrebasse). Une partie des lights sera installée au dessus de la scène et une ventilation naturelle est espérée pour évacuer les excédents de chaleur produits par la transe des soirs de concert…

La position des enceintes sera aussi corrigée, les « sub » glissant sous la scène, ce qui devrait supprimer la zone « morte » juste devant le plateau et, si le faux-plafond est installé à temps, le câble multi-paires assurant la liaison entre la console de son et la scène devrait passer en aérien ce qui vous évitera de vous prendre les pieds régulièrement dans la goulotte de protection.

Vous pourrez juger sur le cliché ci-dessous de l’avancement des travaux… et nous espérons bien être fin prêts pour le redémarrage de septembre et la venue de Bad Mules le dimanche 23…

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Il y a eu du Blues à Avoine

Si, si… Et ça c’est passé hier soir dans la cour de l’Atlantide, restaurant sans prétention mais sans doute le meilleur rapport qualité/prix de la région.
Et du Blues sans prétention aussi, mais qu’est ce que ça fait du bien l’absence de prétention sur une scène, quand on s’est fadé pendant des heures des pseudo clones de Robert Plant, de Phil Collins ou du Mick de Fourchette.
Blues familial donc avec Eole, formation du Sud profond puisque originaire de Descartes, composée du Papa, de la Maman et du fiston, préposés aux manches, et d’un cousin installé derrière les fûts. Tout ce petit monde a appris la musique sur le tas, sans passer évidemment par les conservatoires et autres jazz-academy alors ça sonne roots… pas de son trafiqué, pas d’écho camoufleur d’insuffisance, pas de fioritures, du simple, du gras, du lourd, du plaisir, brut de fonderie. Des « covers » évidement mais aussi des « compos » plutôt sympathiques et o combien rafraichissantes après ces brouettes de vieux tubes poussiéreux, sortis de la naphtaline par une programmation mortifère et sans imagination.
L’exemple parfait de ce qui pourrait être proposé dans un festival modeste, où la grenouille ne se voudrait pas plus grosse que le boeuf, où l’on s’occuperait plus de l’oreille et du coeur des spectateurs que du nombril du capitaine, où le Blues ne servirait pas seulement d’argument marketing (ce qui est difficile à comprendre puisque l’on nous répète à l’envi que « le Blues c’est pas vendeur, ça marche pas… »). Un festival où on ne laisserait pas sur le bas-côté des Delta Saints ou des Monkey Junk (deux groupes simplement énormissimes sur scène) au profit de niaiseries pop ou de « tributes » laborieux… Un rêve quoi.

PS : La preuve ultime qu’Eole est un bon groupe : ils sont chaudement recommandés, voire labellisés par le célèbre Jacky de Paulmy, l’homme avec 600 concerts au compteur.

Dominique

Nota Bene : Tout ce qui précède n’est que l’expression de mes propres sentiments et ne reflète en aucun cas une position officielle (ou officieuse) de l’Association « Les Cinquantièmes Rugissants », ceci étant bien sûr précisé à l’intention des quelques paranos qui font une crise d’urticaire à la vue de tee-shirts estampillés « 100 % Blues » ou qui s’étouffent de rage à la moindre critique. Et je précise aussi que la parole est ici libre et qu’il est tout à fait possible (et même bienvenu), après quelques clics (inscription obligatoire) de publier ci-après des avis contraires aux miens…

Pour ceux qui veulent découvrir Eole :

http://fr.myspace.com/525772294

Et pour ceux qui n’auraient jamais entendu parler de Jacky, voir ci-dessous le magnifique papier que lui a consacré Michel Embareck (et merci Fredo pour le « partage »).

Au bistrot de nulle part

Dans son petit bar paumé d’Indre-et-Loire, Jacky redonne une âme au village au son des concerts de blues et d’une légende où l’on croise les Beatles et Jean Gabin.

Par MICHEL EMBARECK Envoyé spécial à Paulmy (Indre-et-Loire)

En ces temps de surbooking au Pôle Emploi, des métiers pourraient ouvrir des perspectives. Bistrologue, par exemple. Profession à risques dont l’hygiénisme ambiant interdit la reconnaissance. Trop souvent assimilé au pochtron, le bistrologue se révèle aventurier des comptoirs, à la recherche d’un second chez lui. L’emploi tient de l’architecture d’intérieur, de la sociologie, du caritatif, du goût de l’authentique et de l’évangélisme. Dernier impétrant au gotha de la bistrologie, le bar de l’Union, à Paulmy (prononcer Pômi).

En tête du palmarès fluctuant de cette science de l’humanitaire figure bien entendu le Charlie’s à Missoula (Montana), où l’on a croisé James Crumley, Jim Harrisson, Deirdre McNamers et le capitaine du Rainbow Warrior. Derrière, au prix de sa légende, se hisse le Bird Cage de Prescott (Arizona). Un soir d’incendie, les clients déménagèrent le comptoir, classé monument historique. Maintenant, le bar de l’Union. Paulmy, Indre-et-Loire, 260 habitants, ni épicerie, ni boucherie, ni tabac, ni journaux. Dépôt de pain à 6 kilomètres, charcuterie à 8. Autant dire le kit de survie à perpète. Pas même un dernier Texaco comme dans une chanson de Lavilliers. Sur la place, une croix peinte au sol indique «la cabine téléphonique». Le seul endroit où passent les portables ! Signe de noblesse évident, les initiés l’appellent «Chez Jacky». A la table de cotation, la familiarité mérite d’autorité une étoile. Côté fréquentation pipole, le patron a tiré le gros lot : Walter Groves, 64 ans, «l’ancien capitaine du bateau des Beatles», comme on l’appelle ici. Tout de suite, ça vous désenclave le territoire.

Lambris ébréchés, tuyau du poêle qui bave la suie par-derrière le comptoir, fils électriques à démêler des toiles d’araignée, toilettes de l’autre côté de la place : le bar de l’Union est «dans son jus», dirait un agent immobilier. Dans son jus depuis 1985, date de sa reprise par Jacky Pineau, ancien professeur de cuisine en établissement technique. Au fond de la salle de restaurant, la mouche crevée dans le globe au-dessus des cinq mètres carrés dévolus aux musiciens, les familiers jurent l’avoir toujours connue. Ménage, époussetage, ripolinage, Jacky n’en a guère le temps.

Un solo de guitare séminal

Sous ses faux airs de Gainsbourg, il tient à lui seul ce village cerné par les bois, sous respiration artificielle. Repas ouvriers le midi, belote ou partie de dominos des vieux l’après-midi, organisation de trois brocantes annuelles, de deux concours de pétanque et, surtout, chaque samedi soir ou presque, un concert de blues-rock qui fait le plein. Quarante sets, en moyenne, pour une centaine de clients. Plus de la moitié des adultes de la commune additionnés de pèlerins cueillis à la ronde. Marchands de bestiaux, artisans, motards, enseignants, agriculteurs, «des prolos et des intellos», résume-t-il.

Sur la nappe à carreaux, un plat unique roboratif (couscous, choucroute, paella, cassoulet, précédé d’une soupe l’hiver), salade, fromage, tarte. Addition : 17 euros, vin en plus. Dans la vapeur des assiettes fumantes, ça parle fort, ça rigole, ça slalome entre les tables une bouteille à la main, ça chante et ça danse. En français comme en anglais. Surtout en anglais lorsque le groupe est réputé pour débobiner les classiques du rock.

L’autre samedi, à l’occasion du concert de Fortune Tellers, des Parisiens experts en reprises, même une très chic antiquaire britannique du canton se secouait les puces sur My Generation des Who. Ici, les stars s’appellent Philippe Ménard (l’ancien leader du groupe nantais Tequila), Malted Milk, Mannish Boys ou Xavier Pillac, des gars qui connaissent la route pour y taper le blues au carré depuis Mathusalem comme s’ils empruntaient le circuit des bastringues du Mississippi. Evidemment, le light show se résume à trois spots souffreteux (vert, jaune, rouge), mais le public sait ovationner un solo de guitare séminal ou un soulignement d’harmonica placé au bon moment. Comme là-bas. Cachet : de 200 à 300 euros pour trois sets d’une quarantaine de minutes, bière incluse et pause cigarette à l’extérieur parmi les spectateurs. Comme là-bas.

Le blues a incité Robert, ouvrier du bâtiment, à adopter Paulmy. «Au départ, le cadre m’a attiré. Ensuite, j’ai découvert un village où tout le monde se connaît, se tutoie, se respecte. Le samedi soir, ça bouge autrement que devant la télé ! L’été, lorsque les concerts ont lieu en terrasse, on prévient seulement les voisins qu’il y aura un peu de boucan !»

Selon Brigitte et Pierre, «Jacky entretient le lien social et la mémoire du village. Aux jeunes, il raconte de vieilles histoires du coin à sa façon. Gentiment. En éludant les querelles de famille. Un mec bien sans lequel Paulmy serait mort». Autre habitué, Bruno Boussard, photographe et graphiste, concepteur de plus de mille pochettes de disques dont toutes celles du label français Dixiefrog :«L’Union incarne le type même d’endroit où les concerts me remplissent de bonheur. Un lieu unique par son esprit, son ambiance, son décor. Il faut absolument le préserver. La première fois, j’y suis allé les mains vides. Depuis, chaque fois j’emporte un appareil.»

Les intimes de comptoir ne cachent pas leur admiration pour la façon dont Jacky a remonté la pente après avoir failli boire le fond. «C’est vrai, à une époque, j’étais tombé complètement pochtron, au point de ne plus faire la cuisine. Et trois paquets de Gitanes par jour ! Un matin, j’ai tout arrêté. Stop. Sans médocs, sans rien. Un an plus tard, je rejouais au foot. J’ai même appris à nager, mais en cachette, pour pas que les gamins du bled se foutent de moi !»

Fut un temps où des vedettes de calibre hollywoodien fréquentaient l’Union. A la fin des années 50, Guy Ferrier, un photographe de mode marié à un mannequin, s’était installé dans une ferme au lieu-dit La Gachetière. L’endroit avait séduit certains de ses amis parmi lesquels la comédienne Odette Laure et son mari Jean Valmans, initiateurs de Quand on est deux, première sitcom de la télé française, en 1962. Ils achetèrent à leur tour une ferme au lieu-dit La Mitellerie. L’actrice ne rechignait pas à donner de la voix au sein des chœurs de l’église ou à parrainer la nouvelle pompe à bras des pompiers ! Chez eux, à «La Galerie», se retrouvaient les acteurs Jean Le Poulain et Guy Trejean, le metteur en scène Jean-Laurent Cochet. Très fréquemment, ils accueillaient Dany Robin, qui tourna sous la direction de Marcel Carné, René Clair, Gilles Grangier, Julien Duvivier ou Hitchcock. Gérard Sabat, le rigolo des Compagnons de la chanson, s’était installé, lui, à La Chauvelière, qu’il ne quitta qu’à la fin des années 90. Mais l’hôte le plus célèbre de l’Union fut Jean Gabin, cousin de Guy Ferrier. «Les terres de La Gachetière lui servaient de poulinière, se souvient un enfant du village, Jean-Marie Charcellay. J’y suis allé en juillet 1970, avec une jambe dans le plâtre, pour épandre de l’engrais dans les prés. Ensuite, je me suis occupé de ses chevaux en Normandie.»

 

Bourlingueurs de Sa Majesté

Aujourd’hui, le show-biz y est représenté par Walter et Jean Groves, la soixantaine, bourlingueurs de Sa Majesté «qui n’ont pas choisi Paulmy mais que Paulmy a choisi». Lui ne fut pas «le capitaine du bateau des Beatles», comme le colporte la légende locale, mais le skipper du Topaz, un ketch de 65 pieds appartenant à leur producteur, sir George Martin, surnommé «le cinquième Beatles». «Nous n’avons jamais accueilli le groupe à bord, car il n’existait pas assez de cabines pour les loger avec leurs gardes du corps. En revanche, et jusqu’à ces dernières années, Paul McCartney téléphonait fréquemment. George Martin nous a raconté de nombreuses anecdotes à leur sujet, mais celles-ci demeurent trop intimes… La première fois où ils se sont présentés devant lui, musicien de formation classique, il a refusé de les signer, jugeant le groupe horriblement mauvais. Ils sont alors revenus et, là, à l’écoute d’un arrangement pop, George a compris qu’un génie musical habitait John et Paul, se souvient-il. A de nombreuses reprises, nous avons embarqué des musiciens parmi lesquels les Beach Boys, dont George reste très proche. La nuit, tout le monde jouait sur le pont ! En 2000, cet homme d’une gentillesse confondante nous a fait inviter lors d’une réception donnée à Buckingham Palace en présence de la reine. Il y avait les Beach Boys, d’autres groupes et puis, Brian May, le guitariste de Queen qui, perché sur un toit, a joué God Save The Queen !»

Les Groves préfèrent la compagnie des autochtones à celle de leurs concitoyens, nombreux dans les environs et qui forment un cercle hermétique même lors des fêtes de village. «Les gens d’ici, sympathiques, honnêtes, francs, savent profiter du temps et apprécier les produits du terroir. Ils nous ont initiés à l’art de vivre à la française. Et combien de soirées extraordinaires chez Jacky ! Ce lieu correspond exactement à l’idée que nous nous faisions de la France après avoir sillonné les océans. Si nous étions plus jeunes, reprendre l’Union constituerait un formidable challenge.»

Car Jacky fera officiellement valoir ses droits à la retraite fin septembre. Nul ne sait si l’établissement lui survivra. La communauté de commune s’est déclarée prête à acquérir les murs avant d’effectuer les (gros) travaux de mise aux normes. Reste à trouver un homme-orchestre, cuisinier, barman, serveur, animateur sociomusical rural qui sache perpétuer l’état d’esprit d’un confetti de paradis. «Pour qui aime la chasse, la pêche, les champignons, les balades en forêt, l’air pur, le calme et… le blues, c’est un endroit idéal entre le Futuroscope et la Brenne», affirme le patron. Avant d’ajouter : «D’accord, il faut être un peu solitaire… » Comme la mouche dans le globe à l’aplomb du chanteur.

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Première bougie pour le Temps des Crises

Première « saison » bouclée pour le Temps des Crises avec l’AG des « Cinquantièmes Rugissants, vendredi 22 juin. Dès que tout sera mis au propre, les rapports moraux et financiers approuvés par l’AG seront diffusés aux membres et nous allons nous atteler, dès ce soir, à vous concocter un reportage photo à la hauteur de ce qui restera certainement comme une des plus belles soirées de la saison…

Au cours de l’AG, le voile avait été levé sur l’identité de nos invités « surprise » du soir mais le nom de Malted Milk n’évoquait sans doute pas grand chose à ce moment-là pour la plupart des présents, malgré le buzz médiatique provoqué par leur deuxième CD « Get some », en tête des ventes « Blues » dans l’hexagone (devant M. Bibb, excusez du peu…). Nous sommes certains, par contre, qu’ils n’oublieront plus désormais ce nom car la petite troupe d’Arnaud Fradin (en quintette/sans ses cuivres) a mis le feu aux planches et le Temps des Crises a groové et dansé comme jamais… Certains envisageaient même une séquestration pure et simple des musiciens pour prolonger le bonheur jusqu’au bout de la nuit, du mois, de la vie… Et les cocktails frelatés offerts à volonté par notre vénéré Président n’étaient pour rien dans cette vague d’euphorie béate qui avait submergé notre frêle esquif, non… c’était juste le plaisir de ce soul-blues, servi brulant par cette bande de tueurs patentés, qui vous met des fourmis dans les doigts de pieds et fait onduler les dames les plus réservées.

Et on se plaisait à les imaginer, ces Malted Milk, tout feu, tout flamme, sur la grande scène d’un festival qui programmerait du Blues et qui leur permettrait d’atteindre la notoriété et la reconnaissance qu’ils méritent, ô combien…

Merci les « Malted » et revenez quand vous voulez.

Dominique

Les deux CD de Malted Milk sont en vente au Temps des Crises : Sweet soul blues (8 €) et Get some (12 €).

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NEAL BLACK le samedi 02 juin 2012 à 21h.

Rapide portrait du « monstre » qui nous rend visite :

Neal Black, chanteur, auteur-compositeur, guitariste Blues Rock Texan, a passé les 25 dernieres années à électrifier le public dans le monde entier. Son style unique de « TEXAS BLUES & ROCK » a été référencé par la critique comme étant « THE MASTER OF HIGH VOLTAGE TEXAS BOOGIE ».

Neal Black a aussi accompagné sur scène ou en studio des artistes Blues/Rock de légende comme : JIMMY DAWKINS, LUCKY PETERSON, JOHNNIE JOHNSON, THE CHAMBERS BROTHERS, PAPA JOHN CREACH, CHUCK BERRY, JOHN SEBASTIAN, DAN BAIRD (ex-Georgia Sattelites),GERARDO VELEZ(ex-Jimi Hendrix), HARVEY BROOKS (ex-Bob Dylan), JON PARIS (ex- Johnny Winter), ALABAMA SLIM, et beaucoup d’autres……..

Dans les annees 80, Neal Black a joué régulierement sur les scènes Blues du Texas, en premiere partie de : STEVIE RAY VAUGHAN, ALBERT KING, FABULOUS THUNDERBIRDS, OMAR & THE HOWLERS, JOHNNY COPELAND, GEORGE THOROGOOD, LEON RUSSELL… C’est a cette période que Neal Black rentre au conservatoire de SOUTHWEST, et étudie la guitare a l’aide de BARNEY KESSEL, HERB ELLIS, et JACKY KING, « jazzmen » de légende.

Dans les annèes 90, Neal Black s’installe à New-York ou très vite il se fait remarque par son style et ses talents d’auteur-compositeur. On le retrouve ainsi sur les scènes New-Yorkaises avec son groupe « The Healers », mais aussi, tard dans la nuit en « Jam Session » en compagnie de Popa Chubby, Joan Osborne, The Holmes Brothers, etc….

Les deux premiers Albums de Neal ont recu 4 étoiles par les critiques de « ROLLING STONE MAGAZINE » , et John Swenson, journaliste musical pour « THE NEW-YORK FREE PRESS » a nommé Neal Black comme étant « one of the most important blues songwriters/performers on the scene today. »

En 2000, Neal Black s’installe au Mexique, et y reste 3 ans. Il effectue plusieurs tournées ou on le retrouve dans les festivals Blues locaux, mais aussi dans le cadre du circuit des « HARD ROCK CAFE »… Durant cette periode passée a Mexico, il intervient en tant que professeur de musique a l’université de PAN AMERICAN. C’est aussi a ce moment la que Neal va écrire un album sombre, trés critique, « DREAMS ARE FOR LOSERS ».

2004-2012, Neal Black vit en France, tournant régulierement dans toute l’EUROPE avec son groupe, écrit, compose, produit de nouveaux projets en collaboration avec des artistes comme THE BLUES CONSPIRACY, FRED CHAPELLIER, LEAD FOOT RIVET, NICO WAYNE TOUSSAINT, NINA VAN HORN, RANDY H……

Neal Black vient d’ailleurs de sortir à la mi-mai un album en collaboration avec Fred Chapellier et Nico Wayne Toussaint (BTC -BLUES REVUE).

http://www.nealblack.net/video-clips.html

http://youtu.be/pZpiBWdbJfM

http://youtu.be/t68J8xC5OvI

Concert le samedi 2 juin à 21 h. Ouverture des portes à 20 h.

Participation aux frais 12 €. Adhésion possible sur place (5 € minimum).

Réservation conseillée (voir rubrique à droite sur la page d’accueil ou par mail à letempsdescrises@orange.fr).

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BOBBY DIRNINGER le vendredi 25 mai 2012 à 21h.

Petite « Bio » de notre prochain invité :

Prémonitoire ?

C’est un 11 septembre 66 que naît Bobby Dirninger… En Alsace, à Colmar.  « Il me semble que le virus de la musique Rock et Blues m’a piqué dans mon berceau ».Des l’enfance, ce sont des centaines de fois qu’il use sur l’ électrophone les memes morceaux d’Elvis, des Beatles . « A   l’époque on se sentait plus en phase avec ce qui se passait culturellement en Angleterre et aux Etats-Unis; dans leur musique, il se passait vraiment quelque chose d’autre! »

Adolescent, Bobby apprend  la guitare, puis le piano. Il débute rapidement son apprentissage de musicien en se produisant dans les rues et les petits cabarets dans un répertoire principalement folk. Ses héros d’alors s’appellent Bob Dylan, Woody Guthrie (« En route pour la gloire ») auxquels il s’identifie corps et âme, embrassant la même vie de musicien itinérant décrites dans leurs chansons.

 

Chicago Blues

En 1991, il remplace au pied levé le pianiste de la chanteuse de Blues américaine ZORA YOUNG lors de sa tournée européenne, et  devient dès lors un de ses musiciens attitrés. Suivant les conseils de Zora, Bobby part s’installer à Chicago en 1992 afin de s’immerger dans la Cité du Blues. Il se produit régulièrement en solo dans les clubs et coffee houses de la « Windy City » côtoyant au passage la crème du Chicago Blues. Bobby devient aussi un habitué du Jazz Record Mart de Bob Koester, fondateur et patron du légendaire label Delmark (Muddy Waters, Dinah Washington, Buddy Guy, Big Joe Williams, etc), véritable sanctuaire de la musique noire américaine, auprès duquel il   approfondit sa connaissance du Blues.

« A la longue, Koester m’a convaincu que les Blancs ne seront jamais que de pâles imitateurs des chanteurs noirs de Blues. Ma quête de   « purisme » semblait perdue d’avance. Et puis, vivre aux Etats Unis sans papier devenait trop flippant ».

 

 « In the end », n°1 au Powerblues 2006

Bobby revient en France, où il enregistre en 1998 son premier album auto-produit (« Bringin’ it all back chez Laurent », puis « Bobby meets Pat » avec l’organiste de Jazz Pat Giraud), en même temps qu’il conçoit le spectacle « La Route du Blues », spectacle jeune public qui raconte l’histoire du Blues aux enfants (400 représentations pour plus de 100 000 enfants).

En 2004, Bobby repart à CHICAGO pour l’enregistrement dans les studios DELMARK, du disque de Zora Young (guitare et piano) : « Tore up from the floor up ». Prenant, dans ses compositions personnelles, de plus en plus ses distances avec le « Blues classique », il écrit, entre les séances de studio, les 9 titres qui figureront sur « In the end », disque qu’il enregistre en France 1 an plus tard. D’abord sorti à compte d’auteur (Mosaic le ressort en 2008), « In the end » rencontre immédiatement un succès critique important ; et malgré son contenu très éclectique, c’est tout le monde de « La Blue Note » qui l’encense. Le magazine « Crossroads » le classe « meilleur disque de Blues 2006 commis par un français » , tandis que les Trophées France Blues nominent Bobby dans la catégorie « meilleur chanteur de Blues européen ».

 

Tournée mondiale

Ce bel accueil lui donne l’opportunité, en 2006, d’ouvrir la scène à des groupes plus « grand public » comme  Simple Minds, ou Willy De Ville   dans différents festivals et concerts, et par là même, toucher un public plus large. L’accueil est partout enthousiaste…

La même année, il est le seul européen à se produire dans le « Chicago Blues Festival », tournée de grande envergure sur plusieurs continents

( Russie, Asie, Europe) aux cotés de Zora YOUNG, John PRIMER et Syl JOHNSON.

 

« The french connection », n°1 aux charts U.S.

C’est en 2007, que commence l’enregistrement de « Zora Young with Bobby Dirninger – The French Connection » pour le label américain Delmark. La conception de ce disque qui durera 2 ans est entièrement confiée à Bobby, de la production aux arrangements musicaux jusqu’au choix des musiciens ainsi que la composition d’une partie du répertoire. De la même façon qu’avec « In the end », Bobby cherche à diversifier au maximum la palette musicale. Gospel, Rock, Country,Folk. A sa sortie en octobre 2009, le succès, aux US est immédiat. Classé N°1 des charts Blues US en janvier 2010 (« Living Blues Charts »), N°3 aux Roots Music Report, considéré par de nombreux critiques américains comme l’un des disques majeurs de Blues 2010 , « The French Connection » passe tout au long de l’hiver en boucle sur les radios Blues américaines !

 

Nominés aux Grammy Awards de Memphis

Ce succès américain est une première pour un français, et la tournée qui suit en avril 2010 voit la presse hexagonale se faire l’echo de   l’évenement. Le journal de TF1, FRANCE INTER (Manu Katché), FRANCE INFO couvrent  cette étonnante « French success story », tandis que le   disque reçoit le « Prix spécial du Hot Club de France  2010″. Le 6 mai 2010, C’est aux cotés des plus grands noms du Blues que Bobby se   produit au Cook Convention Center de Memphis pour la grande soirée des BLUES MUSIC AWARDS américains. Billy BRANCH, Eddie C. CAMPBELL allongent encore l’imposante liste des légendes du Blues aux cotés desquels l’alsacien s’est produit. »French Connection » est également nominé meilleur disque de Blues  pour les « JU’S BLUES AWARDS 2010 », ainsi que pour le prestigieux magazine américain de Jazz « DOWNBEAT ».

Durant toute l’année 2011, Les aéroports de L’Illinois accueillent leurs voyageurs avec les 14 morceaux de « The French Connection », album choisi par la Commission Culturelle de La Ville de Chicago pour représenter le « CHICAGO BLUES. » Le fait que ce soit un disque composé et produit par un français  qui ai été choisi pour représenter leur  patrimoine culturel a fait un certain bruit dans les milieux Blues de la ville… »

 

2012 « The book »

Si le Blues et la note bleue restent la clé de voûte de sa musique, cela fait longtemps que Bobby DIRNINGER en a largement repoussé les limites! Preuve en est les 10 nouvelles compositions qui sont enregistrées en septembre 2011 avec son nouveau groupe (plusieurs membres ont participé à « The French Connection »). Les 10 nouveaux titres enregistrés sont autant de clins d’oeil au Blues bien sûr, mais également au rock, au ska, au rock progressif des années 70, au folk, au jazz. C’est en mars prochain que sortira dans les bacs « THE BOOK », le nouveau CD  de ce français au parcours atypique, faisant désormais partie de « la famille » Outre-Atlantique, mais resté étonnamment méconnu chez nous.

2012 sera-t-elle son année ?

http://www.bobby-dirninger.com/crbst_9.html
http://video.mytaratata.com/video/iLyROoafZ9ti.html
http://youtu.be/vF03fmJrBCU

Concert le vendredi 25 Mai à 21 h. Ouverture des portes à 20 h. Participation aux frais 10 €. Adhésion possible sur place (5 € minimum).

Réservation conseillée (voir rubrique à droite sur la page d’accueil ou par mail à letempsdescrises@orange.fr).

 

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ELECTRIC DUO le lundi 7 mai à 21 h.

Encore un concert à un moment inhabituel mais le mardi 8 mai étant (encore) férié et les tourangeaux n’ayant pas émigré vers les plages de l’Altantique en raison des élections présidentielles… nous sommes certains que le Temps des Crises sera plein comme un oeuf pour accueillir Electric Duo, formation que nous rêvions de recevoir depuis toujours.

Formule insolite aussi avec ce duo guitare/batterie emmené par Jack Bon, le leader emblématique de Ganafoul, fameux combo lyonnais qui avait produit quatre ou cinq galettes de grande qualité et qui frayait son chemin dans le sillage de Little Bob Story avant d’être submergé par la déferlante Téléphone et la mode du « Rock en français » qui n’a pas produit que des chefs d’oeuvre, loin s’en faut !

Mais Mister Jack ne s’est jamais compromis et a gardé le cap, contre vents et marées, comme son pote Bob (le Grand). Il nous propose aujourd’hui, avec cet Electric Duo, un blues rock très roots, un peu plus râpeux et « brut de décoffrage » que celui produit par les  ZZ Top à leurs débuts… avant les paillettes et le tuning. De l’énergie brute, sans fioritures, il va faire très chaud au Temps des Crises.

Comme le bonhomme s’avère, de plus, être extrêmement sympathique et très humble, comme le week-end s’annonce (a priori) festif, tous les ingrédients semblent réunis pour que ce moment soit d’anthologie…

Ouverture des portes à 20 h. Concert à 21 h. Participation aux frais 10 €. Adhésion possible sur place (5 € pour l’année 2012). Buvette et fouées…

Et pensez à réserver (il y a déjàbeaucoup d’inscrits), en utilisant le formulaire dans la rubrique « réservations » ou en envoyant un mail à : letempsdescrises@orange.fr . vous recevrez en retour un mail de confirmation. En cas de problème, solution ultime, le tel : 06 87 49 26 55.

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Dave ARCARI au Temps des Crises…

C’était juste un (très) grand moment.

Dave ayant accepté de faire son show en deux sets pour laisser à tout le monde la possibilité de faire honneur aux préparations apéritives du jour, il nous a livré une première partie bien compacte et ramassée, prenant ses marques pendant 45 minutes sur la scène, l’arpentant en long et en large, montant tranquillement en puissance, chauffant ses cordes vocales à l’aide de diverses boissons, maltées ou pas…

La seconde partie fut beaucoup plus volcanique avec une éruption finale qui nous a laissé, pour la plupart, pantois… Le performer avait mis le public dans sa poche et il partait à l’assaut « sabre au clair » après avoir soigneusement dégagé le terrain (si vous arrivez à imaginer un « dobro » utilisé comme une pièce d’artillerie lourde)… pas de quartier, pas de compromis, du raide encore et encore, jusqu’à l’épuisement du gaillard.

Un artiste vrai avec de la viande, de l’os, des tendons, des nerfs, de la trippe évidemment… la grande classe.

Et une belle personne.

Tu reviens quand tu veux, Dave…

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Dave ARCARI Concert Dimanche 1° Avril à 19 h.

Ce n’est pas un poisson d’Avril !

Dave Arcari, le tonitruant bluesman écossais, grand pote de Seasick Steve, sera sur notre scène à une date inhabituelle (un dimanche) mais quand un monsieur de ce calibre vous propose une petite visite, ça ne se refuse pas !

L’horaire retenu est aussi inhabituel puisque le concert aura lieu à 19 h pour vous permettre de rentrer pas trop tard et d’être en forme lundi matin pour retourner au taf… Et à horaire inhabituel, consommations inhabituelles puisque nous vous proposerons, outre les consommations ordinaires, de la sangria et des tapas pour fêter l’arrivée des beaux jours… le mariage de l’Ecosse et de l’Espagne, il n’y a qu’au Temps des Crises que cela pouvait se faire.

En ce qui concerne Dave Arcari, il est actuellement en France à l’occasion de la promo de son nouvel album « Nobody’s fool » (chez Dixiefrog – Pochette réalisée par le studio tourangeau « Les Archers » de notre ami Bruno Boussard), sera présent au Festival Blues « Autour du zinc » de Beauvais et  assurera la première partie d’Eric Bibb au New Morning le lundi 2 avril avant de poursuivre sa route dès le 3 vers l’Estonie et la Finlande…

Participation aux frais 8 € et adhésion possible sur place avant le concert. Ouverture des portes à 18 h.

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