LE TEMPS DES CRISES vs « LE NOUVEAU MONDE »

Malheureusement, le Temps des Crises n’échappera pas à celle-ci…
Nous espérions que les « petits lieux » ne seraient pas soumis aux interdictions et que les artistes (surtout étrangers) pourraient maintenir leurs tournées mais nous avions « tout faux » et sur toute la ligne.
D’un autre côté, l’idée de nous rassembler en prenant le risque d’une contamination qui pourrait s’avérer gravissime pour certains d’entre-nous n’était pas très réjouissante non plus…
L’annulation des prochains concerts est donc effective pour ASH GRUNWALD (22 mars) et DEBORAH BONHAM (5 avril) et elle est très probable pour ROBIN TROWER (28 avril).
Nous espérons bien entendu pouvoir reprogrammer ces artistes dès que possible.

Pour le Temps des Crises, cette situation est ennuyeuse, voire très chiante, parce que nous aimons bien nous retrouver régulièrement dans notre petite étuve musicale, mais il n’y a rien de catastrophique puisque nous n’avons ni salariés, ni charges fixes pouvant siphonner la trésorerie et, dès que le ciel s’éclaircira, nous pourrons certainement reprendre nos activités, « comme si de rien n’était ».
Il n’en est, hélas, pas de même pour nombre d’autres lieux de spectacle, pour les festivals, pour les artistes, pour les techniciens/prestataires, et pour les sociétés de production qui organisent les tournées…
Malgré les annonces rassurantes du gouvernement, combien resteront sur le carreau après une interruption d’activité totale qui pourrait durer bien plus de trois ou quatre semaines ? Beaucoup trop, sans aucun doute, et c’est bien tout le spectacle vivant qui est en danger aujourd’hui.
Et au-delà de la culture menacée, comment ne pas s’épouvanter devant cette économie planétaire, réelle ou virtuelle, qui s’asphyxie en quelques jours et qui va sans doute jeter des milliers (ou plutôt des millions) de personnes dans la misère ?

La seule chose positive qui pourrait sortir de ce chaos hélas prévisible serait que nous prenions TOUS la mesure de la fragilité extrême de ce monde de consommation effrénée qui ne fonctionne que s’il reste en mouvement et qui s’écroule dès qu’un microbe le contraint à l’immobilisme… triste, tardif et pathétique constat.

A très bientôt, en musique !

L’équipe des Cinquantièmes Rugissants

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