La gueule de soie

Et oui, ces sourires béats accrochés sur des faces radieuses, ces petites étoiles qui pétillent dans les yeux, ces gimmicks entêtants qui tintent inlassablement aux oreilles ce sont bien les symptômes d’une gueule de soie magistrale, celle que nous a infligée le bon Larry Garner vendredi dernier.
Comment digérer ce trop-plein d’émotion après autant de générosité, de gentillesse et de talent, distillés pendant plus de deux heures par le Moonshinner de Bâton-Rouge? Et que dire de cette version « de derrière les fagots » de l’immortel « Mannish boy » servie en
pousse-café ? Que du bonheur, consommé sans aucune modération.
Revenez quand vous voulez Monsieur Garner, nous sommes tous addicts de votre Blues, et c’est bon…

Photo Jacques Peres

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